Suppression des doublons odonymiques – 5 septembre 2016
Temps de lecture : 2 minutes
Le Conseil Communal de ce lundi 5 septembre 2016 a approuvé les modifications d’appellations de voiries suivantes :
Jean Herbet (1645 – 1718), prêtre à Nalinnes puis curé de Gosselies, crée en 1688 un ordre appelé « Les Filles dévotes », ordre chargé de donner aux jeunes filles pauvres une éducation chrétienne, l’instruction nécessaire à la vie pratique, et l’instruction aux travaux adaptés aux spécificités locales.

En 1720, les « Filles dévotes » prennent le nom de « Filles de la providence »; plus tard, elles s’appelleront « Sœurs de la providence ». De 1840 à 1879, elles ouvrent 40 écoles dans les environs de Gosselies.

La rue se dirige vers le hameau de Morgnies. La station de métro « Morgnies » est toute proche.

Y aboutissait un chemin des Aireûs. Les aireûs étaient les ouvriers qui transportaient, à dos d’âne, le charbon de bois qu’ils avaient fabriqué sur l' »aire », de hameau jusqu’aux forges de Marchienne (A. Carlier et E. Dony : Toponymie de Monceau-sur-Sambre, p. 293).
L’appellation correspond à la topographie, et est fréquemment utilisée pour désigner l’endroit.
Pour rappeler la « ruelle du Pont Marion » qui unissait le Trieu du Scouf à la place du Longtry, en traversant le « Courtil Marion ».
Le pont enjambait un minuscule ruisseau. Le nom de la femme était Marion Gorlen, veuve de Jean Damade. (voir Guy Weyn, Histoire et souvenirs…, p. 175)
Né le 20 juin 1895 à Montigny-le-Tilleul, décédé le 16 mars 1960 à Charleroi. Instituteur de poète.
Œuvres : Poésie (« Cantate des sept portes », « Ode à l’inconnue », etc.); Théâtre (tragédies) : « Polyxène », « Jason », etc. Il habitait au n° 8 rue de la Ronche à Mont-sur-Marchienne; dans le jardin, on a installé un bloc de rocher supportant un médaillon-portrait en bronze du poète, œuvre d’Alphonse Darville.
Norge (alias Georges Mogin) a dit de Desaise qu’il était « assez prince pour héberger des dieux »; et Emile Lempereur ajouta « que sa création lyrique est comme un rêve éveillé ». Source : E. Lempereur, « Les jeudis de Roger Desaise ». Voir Emile Lepereur, « Petit Musée littéraire du Pays Noir ».
La plaque de rue portera en outre la mention : Poète (1895 – 1960).

 

Ces articles peuvent vous intéresser

Clara Huwart : N’écoutons pas les fatalistes

Clara Huwart : N’écoutons pas les fatalistes

Tu entames ta dernière année de droit : avec quelles perspectives pour la suite ? Je partirais pour le Barreau à Charleroi mais je ne me bloque pas trop. J’examinerai les opportunités. Ta maman est espagnole. Qu’elle est l’influence sur l’éducation, la...

Véronique Petit

A quel moment as-tu pris la décision de porter candidate à la Province ? Après la campagne des Régionales. J’y ai participé à la demande de Mathieu Perin, la tête de liste et mon bourgmestre puisque je suis domiciliée à Frasnes, dans l’entité des Bons Villers. Il...

Nicolas Moreels

Nicolas Moreels

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous porter candidat ?  Avant tout l’opportunité de contribuer concrètement à l’amélioration de notre ville, Charleroi, en participant à la rédaction du projet de ville.  Depuis toujours, j’ai un intérêt profond pour la politique, et...

.printfriendly a { background: white !important; padding: 0.5em; margin-bottom:2em; -webkit-border-radius: 2px; -moz-border-radius: 2px; border-radius: 2px; }