Des personnalités issues de la société civile rejoignent massivement Les Engagés. Qu’en penser ?
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Source de la photo : Télésambre

Monsieur Goffart, des personnalités connues issues de la société civile rejoignent massivement le mouvement Les Engagés. Que faut-il en penser ?

Tout d’abord, il faut reconnaître le travail impressionnant réalisé par Maxime Prévot et son équipe au cours des dernières années. Il avait pris l’engagement de réformer en profondeur le cdH, de le refonder, d’en faire un large mouvement de rassemblement. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il tient parole.

Le mouvement affiche aujourd’hui une force d’attractivité unique dans le paysage politique francophone. C’était loin d’être gagné. C’est le fruit d’un travail en profondeur.

Quelles sont ces personnalités ?

Outre l’arrivée de l’ancien ministre Jean-Luc Crucke, qui nous a rejoint parce qu’il n’adhère plus à ce qu’est devenu, au fil du temps, son ancien parti, ce sont essentiellement des acteurs de la société civile qui nous ont rejoints.

Le premier d’entre eux, c’était Yvan Verougstraete, fondateur de la chaîne MediMarket, qui a voulu mettre son dynamisme entrepreneurial au service de notre mouvement dans les quelques semaines qui ont suivi notre congrès de refondation.

Il est très actif à Bruxelles, où l’on sait que les enjeux sont particulièrement importants pour assurer une représentativité de nos idées dans toutes les assemblées.

À Liège, on enregistre l’arrivée d’Olivier de Wasseige…

Oui, il assumera la direction de la liste régionale. En tant qu’ancien patron de l’Union wallonne des Entreprises, c’est un signal fort qui est lancé à l’ensemble du monde économique wallon.

Par ailleurs, c’est une personnalité qui a réalisé une carrière brillante dans le monde du numérique avant de prendre en charge l’Union wallonne des Entreprises. Étant en charge de cette matière à la Ville de Charleroi, et conscient de l’importance de ce secteur d’avenir pour notre économie, je ne peux que me réjouir de l’arrivée d’un tel profil au sein de notre équipe.

Il travaillera en tandem avec Vanessa Matz qui conduira, elle, la liste fédérale. Elle a expliqué les motivations de son engagement dans un article très intéressant il y a quelques jours dans le journal Le Soir. C’est une parlementaire pour qui j’ai beaucoup d’estime, très active sur les questions de justice et de sécurité à la Chambre des représentants, où elle travaille quotidiennement avec la collaboration de mon collègue Tanguy Luambua, avocat au barreau de Charleroi et chef de groupe au conseil communal de Charleroi.

Le président vient également de désigner une nouvelle tête de liste dans l’arrondissement de Huy-Waremme. Marie Jacqmin est une jeune femme de 28 ans, diplômée en sciences politiques et originaire de Hannut, qui a joué un rôle important dans la refondation du parti au cours des dernières années. Sa désignation est un choix rafraîchissant et audacieux. C’est surtout un témoignage de la confiance faite aux jeunes, et en particulier aux jeunes femmes, au sein de notre mouvement. Je lui souhaite plein succès.

L’une des personnalités les plus connues dans le ralliement annoncé au cours des derniers jours est incontestablement Yves Coppieters…

Certainement. J’ignorais personnellement qu’il était susceptible de nous rejoindre, mais l’annonce de son arrivée m’a immédiatement enthousiasmé pour de très nombreuses raisons.

Premièrement, il est une référence incontestée dans le domaine de la santé. Pendant des centaines d’heures de plateau télé, pendant et après la crise Covid, il a fait partie de ces personnalités qui ont donné aux Belges une lecture humaine, sérieuse et responsable de la crise que nous traversions. À l’opposé des agitateurs de tous bords, il a pu prendre la hauteur indispensable pendant cette période pour informer correctement les citoyens et pour élever le débat public.

Le retrait annoncé de Catherine Fonck, après une longue et brillante carrière politique, aurait pu laisser penser que notre mouvement perdrait son niveau de référence dans le domaine de la santé. L’arrivée d’Yves Coppieters démontre qu’il n’en est rien. Nous restons en première ligne dans ce domaine crucial.

Deuxièmement, ses qualités de pédagogue, son approche sérieuse et raisonnable, c’est précisément ce dont nous avons besoin dans le débat politique actuel, où l’on laisse beaucoup trop de place aux adeptes du clash et du trash. Il a déclaré cette semaine : « Je ne suis pas venu en politique pour faire de la télé-réalité, je laisse ça à d’autres ». Merci ! 

En cela, il s’inscrit parfaitement dans la lignée des personnalités de notre mouvement, autrefois dirigé par Philippe Maystadt, référence du genre.

Troisièmement, il arrive dans un contexte où on lui confie la liste fédérale en Brabant wallon, qui ne compte actuellement aucun député. Il accepte donc, et c’est très courageux, de se lancer dans le débat public avec son image, sa notoriété et sa force de travail sans avoir aucune assurance de siéger à la Chambre des représentants. Je suis toutefois profondément convaincu que les électeurs du Brabant wallon l’y conduiront.

Enfin, il intègre notre mouvement en qualité de professeur à l’ULB et en déclarant être libre-penseur. Cela fera peut-être débat en interne. Mais je pense que c’est une décision très juste de la part du président dans sa volonté de faire de notre mouvement un espace où chacun peut trouver sa place, qu’il soit athée, agnostique, croyant…

Nous sommes les héritiers d’un parti au rattachement confessionnel explicite. Mais je pense qu’il est souhaitable, aujourd’hui, d’en faire un mouvement centriste, progressiste et ouvert, à l’image de notre société. Un mouvement tolérant où le débat sur les véritables enjeux de société prend le pas sur les orientations religieuses ou philosophiques de chacun.

Et à Charleroi ? 

À Charleroi, comme ailleurs, les scrutins de l’année 2024 se dérouleront à tous les échelons.

À la commune, nous l’avons annoncé il y a déjà plus d’un an, c’est moi qui conduirai la liste, avec un double objectif : gagner un maximum de sièges pour peser davantage au sein du conseil communal, et intégrer une majorité pour y mener un Projet de Ville efficace, avec tout le sérieux requis. Nous avions gagné quatre sièges sur 51 la dernière fois. Je pense que le travail que nous menons au quotidien nous permettra de convaincre de nouveaux électeurs.

Sur la liste régionale, nous accueillons une toute nouvelle tête de liste issue de la société civile : Jean-Jacques Cloquet. Jean-Jacques est une personnalité très connue à Charleroi et généralement très appréciée, dans tous les milieux. Il a une expérience incroyable dans de nombreux domaines. Je suis enchanté qu’il ait choisi de mettre cette expérience au service de notre formation politique. Je suis ravi de mener une campagne de terrain à ses côtés parce que je pense que notre volontarisme et notre enthousiasme respectifs renforceront largement les listes que nous mènerons, tous deux.

Au fédéral, c’est Jean-Luc Crucke, vice-président du mouvement, qui mènera les troupes.

À titre personnel, outre le scrutin communal, je serai présent sur l’une des deux autres listes dans un rôle de soutien, pour l’équipe. Mais mon ambition personnelle, tout le monde le sait, c’est d’abord et avant tout la Ville de Charleroi. Je veux y consacrer toute mon énergie.

Au sujet de la liste communale, justement, où en est-on ?

Ici aussi, chaque semaine, des personnalités très intéressantes se manifestent pour intégrer l’équipe. Elles n’ont peut-être pas (encore) une notoriété publique équivalente aux personnes citées ci-dessus. Mais elles arrivent spontanément avec leur motivation, leur enthousiasme et leur expérience professionnelle. C’est très réjouissant, de mon point de vue. Les profils sont très variés, mais il n’y a rien de plus gratifiant que de rencontrer des personnes qui veulent s’engager à vos côtés parce qu’elles croient en la sincérité de votre engagement et en la crédibilité de votre projet.

Le Projet de Ville est en cours de rédaction, par l’ensemble de l’équipe. Il est complété jour après jour sur mon site Internet, et il sera entièrement finalisé au premier semestre 2024, grâce au concours de nombreux participants à nos ateliers.

Nous avons déjà organisé des sessions sur le logement, l’action sociale, le sport, la mobilité. Nous parlerons prochainement de tourisme et de culture avant d’aborder d’autres sujets. N’hésitez pas si vous souhaitez nous rejoindre dans cette dynamique. La porte est grande ouverte.

engages cdh yves coppieters
Yves Coppieters aux côtés de Maxime Prévot

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